Je suis basé à Bordeaux, France. Mes sujets s’attachent à mettre en lumière l’endroit et l’envers d’un même thème : victime/héros (dans son rapport à l’enfance), haine/amour ou désir/peur (dans le rapport amoureux). Bienvenue dans mon univers surréaliste, j’espère qu’il ne vous laissera pas indifférent.

J’aime à dire que je pose mon cerveau quand je prends un crayon. Les images fantastiques et colorées que je crée, suivent un fil conducteur: celui de l'ambivalence. Peur et désir peuvent se mêler sur une même toile.

“Ce que tu nies te soumets. Ce que tu acceptes te transforme.” C.G.Jung

J’intègre en 2019 le collectif L’Asile puis Les Voûtes en 2023 et enfin en 2024, l’atelier partagé du 38 rue Huguerie Bordeaux.

Il faut savoir que je suis également pharmacien !!! Suis-je le seul pharmacien (2000), graphiste (2011), artiste (1975 ), en France, voire au monde ? Je ne suis pas allé vérifier...Shank ARTE, un des rares artistes à qui vous pouvez demander des conseils pharmaceutiques ;)

Pharmacien depuis l’an 2000, j’ai décroché mon BTS de graphiste en 2011 (Bordeaux). Je me suis perfectionné en peinture à l’huile grâce aux cours de Valentin Caro ( Paris) en 2014. J’ai également géré une pharmacie à Mayotte pendant 9 ans.

Pourquoi ai-je continué à dessiner quand les autres enfants ont arrêté ? C’est sûrement que j’en avais besoin pour exister, pour m’exprimer, pour avancer.

Quand je crée, je laisse remonter mon inconscient, sous forme d’une envie à écouter, je ne cherche plus à contrôler ce que je dessine : je pose mon cerveau et ma main suit des courbes que mon envie lui dicte. Ni jugement, ni élaboration, ni réflexion (a minima du moins).

Quand j’ai découvert Dali, j’ai adoré tout de suite . Il m’a grandement influencé. J’ai ensuite découvert Egon Schiele qui a glissé progressivement quelque chose de rugueux dans mes tableaux . Je connaissais Georgia O’ Keefe par les livres ou affiches mais la découverte de son exposition à Paris en 2021 a été un choc visuel.

Le surréalisme m’a choisi, mais je ne suis plus lisse comme l’était Dali. Tout accident, toute rugosité est la bienvenue.

Il y a eu un moment, pendant le 1er confinement où mes créations avaient valeur de séance de psychanalyse. Maintenant quand je dessine, c’est que je suis une envie qui me permet d’exprimer un aspect inconscient de moi.

Mon médium de prédilection est l’huile, mais la profusion de mes créations en a décidé autrement.

Mes esquisses sont devenus des dessins aux crayons de couleurs car mes envies de créer allaient plus vite que la réalisation de mes tableaux à l’huile. Je viens de commencer l’acrylique pour me rapprocher de l’huile tout en gardant une vitesse d’exécution.

Créer, c’est être libre, c’est exister, c’est avoir quelque chose à dire ... c’est vivre deux fois, disait A. Camus.