Basé à Bordeaux, Shank Arte est artiste plasticien. Ses sujets s’attachent à mettre en lumière l’endroit et l’envers d’un même thème : victime/héros (dans son rapport à l’enfance), haine/amour ou désir/peur (dans son rapport à la femme).

“Quand je crée, je laisse remonter mon inconscient, sous forme d’une envie à écouter, je ne cherche plus à contrôler ce que je dessine : je pose mon cerveau et ma main suit des courbes que mon envie lui dicte. Ni jugement, ni élaboration, ni réflexion (a minima du moins).

Quand j’ai découvert Dali, j’ai adoré tout de suite . Il m’a grandement influencé. J’ai ensuite découvert Egon Schiele qui a glissé progressivement quelque chose de rugueux dans mes tableaux . Je viens de découvrir Georgia O’Keefe que j’adore également.

Le surréalisme m’a choisi, mais je ne suis plus lisse comme l’était Dali. Tout accident, toute rugosité est la bienvenue.

Maintenant quand je dessine, c’est que je suis une envie qui me permet d’exprimer un aspect inconscient de moi.

Mon médium de prédilection est l’huile, mais la profusion de mes créations en a décidé autrement.
Mes esquisses sont devenus des dessins aux crayons de couleurs car mes envies de créer allait plus vite que la réalisation de mes tableaux à l’huile. Je viens de commencer l’acrylique pour me rapprocher de l’huile tout en gardant une vitesse d’exécution.

Les images fantastiques et colorées que je réalise, suivent un fil conducteur : celui de l’ambivalence, que cela concerne l’enfance (victime ou héros) ou bien le rapport entre le masculin et le féminin (peur/ désir ou haine/amour etc ... ).

Créer, c’est être libre, c’est exister, c’est avoir quelque chose à dire ... c’est vivre deux fois, disait A. Camus.

Né à Montpellier, Shank Arte est d’origine indo-mauricienne et européenne.

Pharmacien depuis l’an 2000, il a suivi des stages photos dès 2001. Il a décroché son BTS de graphiste en 2011 (Bordeaux). Il se perfectionne en peinture à l’huile grâce aux cours de Valentin Caro ( Paris) en 2014, puis part vivre à Mayotte jusqu’en 2018.

Il intègre en 2019 le collectif L’Asile (atelier partagé à Bordeaux).

Depuis 2023, son atelier a migré rue du loup (atelier partagé Les Voûtes).